De l'amour des étranges chevaux
/LA POÉSIE DE HANDAL A CETTE MANIÈRE DÉLICATE, PRESQUE ENVOÛTANTE, DE DÉCRIRE LE CONTACT DES CORPS,
CES MOMENTS D’INCERTITUDE, DE SUSPENSION, QUI ACCOMPAGNENT LES AMANTS.
—Nathalie Handal: Dans Le Carrousel Du Desir de Khalid Lyamlahy, Zone Critique
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De l'amour des étrages chevaux ★★★★
Nathalie Handal, traduit de l'anglais par Samira Negrouche, Mémoire d'encrier, Montréal, 2023, 136 pages
Un cheval fou dans la main d’une poète: De l’amour des étranges chevaux, recueil magnifiquement traduit par Samira Negrouche, nous invite à une poésie tantôt en vers, tantôt en prose, baignant entre la nostalgie et la prise à bras-le-corps d’un présent charnel. D’abord chants de ruine, avançant sur les tessons de l’exil, Handal prend acte de ce qui est perdu et que rien ne remplace : « Il n’y a pas d’autre eau que l’eau / pas d’autre chanson que la chanson ». Puis, à l’averse de l’oubli se nourrit l’orage sensuel et voluptueux d’un amour torride : « Quand il a découvert mon intimité, humé mon corps comme s’il cherchait la miséricorde, ensemble nous sommes allés quelque part, fluides. » La poète a cette façon d’installer une ambiance, de camper des protagonistes forts de leur vulnérabilité et puissants de leur passion. Ardente, sa poésie est « une flamme qui distrait les ombres, / et ce qui se tient derrière elles ».
—Yannick Marcoux, Le Devoir
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